«Seuls deux ou trois équipes ont mis à profit cette expérience. Je cite notamment l’EST qui a enrichi son effectif par l’Algérien Youssef Blaili et le libyen El Houni. Dans ce contexte, je pense que seules les équipes jouant sur plusieurs fronts (championnat, coupe de Tunisie, championnat arabe, C1 et C3) sont dans l’obligation de renforcer leurs effectifs par des joueurs maghrébins. Ainsi, ces équipes sont gagnantes sur tous les tableaux et vice-versa. Prenez l’exemple de l’Algérien Youssef Blaili. Il a réintégré son équipe nationale grâce à ses belles prestations avec l’EST. Ceci prouve que le championnat tunisien est attractif.
C’est comme un effet levier. Il draine donc les joueurs étrangers de différentes nationalités».
«Restreindre le nombre»
«Assimiler les joueurs maghrébins est donc bénéfique. Néanmoins, seule la FTF l’a appliqué. Les autres fédérations maghrébines n’ont pas suivi le mouvement. Il faut donc que l’Union maghrébine de football réagisse. D’un autre côté, je pense que le nombre de joueurs maghrébins évoluant dans la même équipe doit être restreint, et ce, pour donner leur chance aux jeunes autochtones».
SALAH KADRI
